BASALT a confié la conception de son identité visuelle à Grégory Delauré .
Bien qu’agissant dans le secteur des métiers de l’exposition, BASALT, pour affirmer sa connexion forte avec le son et la musique, a souhaité baser sa propre charte sur des labels discographiques.
En affirmant des filiations directes avec le monde de la musique, BASALT souligne l’importance de se placer dans des formes de filiation et d’héritage, du côté des « musiques érudites » populaires, dans cette culture de la référence, du savoir cumulatif et encyclopédique, de la reprise, avec un goût prononcé pour ce qui est sous-terrain, occulte – qui demande d’être curieux pour se révéler. Mais avec le souci de vouloir le partager !
BASALT a soumis à Grégory Delauré comme sources d’inspiration principales les visuels des labels SYR (Sonic Youth Records) et Factory Records. De par sa charte graphique, le premier reprend en grande partie celle de la collection Perspectives musicales du label EMI, et le second a été choisi pour son influence sur plusieurs générations d’amateurs de musiques et de graphistes, notamment via le travail de Peter Saville, graphiste phare de Factory et auteur de pochettes pour Joy Division et New Order.Grégory Delauré a exploité ces références, en a ajoutés de nouvelles, exploré tout le rapport au minimalisme, au modernisme, au vocabulaire de l’abstraction géométrique, pour créer une charte et des visuels qui pourraient être ceux d’un label discographique.
Référence directe à la collection Perspectives Musicales et Sonic Youth Records, le moirage est la principale signature de cette charte évolutive. Chaque visuel d’exposition, d’événement donnant lieu à une communication externe, est comme une nouvelle occurrence d’un label avec sa « pochette » et son numéro de catalogue.